Détails

Création : 16 octobre 2008

Paru dans http://www.mesnil-sellieres.com/

Avec les premières feuilles roussies, la période des festivités d’intérieur reprend au village. La première association à lancer la saison est comme d’habitude le comité des fêtes qui invitait samedi 11 octobre à un repas dansant.

La formule est bien rôdée. Apéritif, repas copieux boissons comprises, intermèdes musicaux et dansants avant le bal, partie « culturelle » avec questionnaire élaboré genre "questions pour un champion", un par table (et non portable !), champagne à la clé. Au menu cette année : le coq au vin. Nulle allusion au coq gaulois qui ces jours ci laisse des plumes du côté du Palais

http://www.insecula.com/salle/MS01124.html

Les responsables avaient dénombré environ 70 convives sans compter les enfants. L’équipe du CFMS s’était mise en quatre, ce qui fait beaucoup de monde.

Au fil des conversations il apparut que la bonne chère est un moyen efficace de lutte contre la crise financière. S’il s’agit seulement de compenser le manque de liquidités un placement en Champagne n’est pas un mauvais calcul. Le millésime 2008 paraît-il vaudra de l’or…

Après dessert et café, danse jusqu’à pas d’heure pour une assistance sans frontière de génération : on était venus en famille, de quatre à plus de quatre-vingt ans.

Deiz-ha-bloaz laouen! Yec'h mat.

Prochain rendez-vous du CFMS : le loto. En attendant, les autres festivités annoncées par ailleurs (Bourse aux vêtements… belote de l’AFMS, bientôt belote de la GV) Et il en sera ainsi jusqu’aux beaux jours !

Haut de page

Détails

Création : 25 juin 2008

Article paru dans la presse locale

Excellente ambiance malgré un temps mi-figue mi-raisin

Comme chaque année, le comité des fêtes organisait dimanche 22 juin son traditionnel concours de pétanque au terrain de tennis.

La participation a été quasiment identique aux autres années avec 26 doublettes contre 28 en 2007. En revanche les organisateurs constataient que les Maillotins avaient quelque peu boudé cette manifestation.

En effet, et contrairement aux autres éditions, la majeure partie des équipes était des habitués certes, mais venant du canton ou de l'agglomération troyenne. Tout juste une petite moitié des participants était des habitants. Après l'annulation du traditionnel méchoui faute de participants, on est en droit de s'interroger sur ce désintéressement grandissant pour les manifestations organisées par les associations du village.

« N'y aurait-il pas une certaine lassitude des habitants? », s'interrogent certains .Certes les rigueurs économiques peuvent expliquer cet état de fait sur les manifestations où les participants sont financièrement sollicités mais « Regardez, pour la Fête de la musique, si l'on excepte les familles des musiciens, il n'y avait quasiment personne de Mesnil-Sellières et pourtant c'était gratuit », constate un habitant.

Y aura-t-il un jour une réponse à ces questions? Lassitude, rigueur économique certes, mais les associations doivent aussi s'interroger sur la diversification de leur calendrier.

Ne faudrait-il pas proposer aux habitants d'autres manifestations moins traditionnelles et répétitives et donc plus attractives?

Malgré ces constats, tous les joueurs ont passé un agréable moment entre les petites averses et l'attente des résultats. Même les plus jeunes boulistes semblaient ravis en jouant contre leurs aînés.

Haut de page

Détails

Création : 10 juin 2008

Commentaire du CDF à propos du vide-greniers : L’année 2008 aura connu un cafouillage regrettable dans la publication des dates par la presse locale, ce qui a perturbé le nombre de chineurs. Le CDF tennait a s'excuser auprès des exposants de cette erreur à leur insue, en esperant vous retrouver l'année prochaine dans de meilleures conditions.

Haut de page

Détails

Création : 6 juin 2008

Paru dans http://www.mesnil-sellieres.com/

Parmi les manifestations attendues et préparées de longue date, le vide grenier du Comité des fêtes a pris une place dominante dans le calendrier maillotin.

Le nombre d’exposants y est toujours important – plus de 150- l’accueil sympathique et la variété des marchandises remarquée.

10 ans déjà !

Nos amis du Comité des fêtes seraient mieux que moi, à même de dire de quel cerveau fertile jaillit l’idée de transformer pour une journée notre village en « foire à tout ». Si mes souvenirs sont bons, la configuration générale n’a guère changé : on envahissait alors la cour de l’école encore bordée du vieux bâtiment ainsi que le parking de la salle des fêtes et le terrain scolaire. Depuis, la disposition est rectiligne et suit la Grand Rue.

L’année 2008 n’a pas démérité, malgré un cafouillage regrettable dans la publication des dates par la presse locale et la concurrence d’attractions similaires dans un voisinage tout proche.

Les emplacements étaient réservés du bas du village jusqu’au carrefour de la route de Bouranton : pour le visiteur local, un long parcours de salutations et de retrouvailles toujours appréciées.

Il serait amusant de connaître la date , à tout le moins la période, à laquelle le grenier que l’on vide soi-disant ce jour là cessa d’abriter grains et pommes, ails et noix. Qui n’a connu l’étendue poussiéreuse tapissée de toiles de jute, des sacs en fait, sur lesquels on étalait les fruits, domaine des rongeurs poursuivis par les matous de la maison ? Salle de jeu improvisée pour les enfants avides de découvertes et d’aventures. Le grenier à coffres et à meubles était celui des « maisons de maîtres », des villas bourgeoises.

« Dans la pénombre des greniers, ils découvraient d’insoupçonnables trésors… Ils rêvaient de porcelaines précieuses, à décors d’oiseaux exotiques, de livres reliés de cuir, … » (G Perec. Les Choses)

A en juger par les étals des habitués, le vide grenier est devenu souvent un vide placard. On remarque tout de même ça et là quelque vieux objets, outils rafistolés, chaînettes, bagues , montres, christ sans croix, médailles diverses, menues curiosités sous vitres ainsi soustraites aux mains baladeuses.

L’étiquetage est-il toujours de règle ? Le prix affiché fait souvent fuir le client. Tout est trop cher en ces temps de disette monétaire ! Heureusement le marchandage est de mise : certains font mine de s’en offusquer. Telle est pourtant la pratique antique : le prix se négocie librement. Les palabres font partie du plaisir. « Je vous fais les trois pour le prix de deux » ; « A ce prix là je remballe » ; « Voudriez pas qu’on vous le donne non plus ? »… Les dialogues sont convenus, plus ou moins vifs, accompagnés de mises en scène. Tel fait mine d’abandonner pour revenir plus tard à la charge, tel autre s’indigne en agitant les bras. Tout l’art est de ne pas provoquer la rupture, de proposer le prix acceptable, le rabais tentant.

On a balisé les chemins privés afin de limiter les stationnements sauvages. Les visiteurs regagnent leurs voitures lointaines chargés d’objets improbables. Les mères de famille ont rhabillé les petit(e)s. On a gâté les enfants de jouets bon marché. C’est la victoire du pouvoir d’achat pour les revenus modestes. De mauvais esprits s’étonnent : la diversité des tenues et des origines s’affiche. La foule est joyeusement bigarrée. C’est pourtant beau la rencontre des autres.

(J'ai classé cet article dans la rubrique "people" parce que ça parle du peuple!)

Haut de page